Le principal défaut d’une alimentation de laboratoire capable de débiter un courant important est sa dissipation de puissance, au point que les modèles de ce type les plus puissants sont équipés de volumineux radiateurs, parfois assistés par un ventilateur. En effet, une alimentation linéaire capable de fournir par exemple de 1,2 à 35V sous 3A doit travailler avec une tension d’entrée d’au moins 40V. Dans ces conditions, lorsque sa tension de sortie est réglée sur 1,2V et qu’elle fournit justement ce courant de 3A, elle dissipe en chaleur (40 - 1,2) x 3 soit la puissance effarante de 116,4W ! On comprend qu’un radiateur ventilé soit alors nécessaire.

 
2 alimentations de labo à découpage 3 et 4A
Extrait de l'article page 46 du numéro 269  Electronique pratique

Dans une telle situation, une alimentation à découpage est beaucoup plus à l’aise puisqu’elle ne dissipe tout au plus qu’une dizaine de watts. C’est donc non pas une mais deux alimentations de laboratoire à découpage que nous allons vous proposer de réaliser maintenant. Leurs caractéristiques sont très proches puisque la première est réglable de 1,2 à 35V et délivre un courant maximum de 3A, alors que l’autre n’est réglable que de 5 à 40V mais peut fournir un courant de 4A. Dans les deux cas, ces alimentations sont protégées contre les échauffements excessifs et contre les courts-circuits en sortie. La première fait appel à un circuit que vous devez commencer à bien connaître puisque c’est un LM2576-ADJ de NS. La seconde fait appel à un circuit intégré un peu plus ancien mais tout aussi performant, le L296 ou le L296P de ST Microelectronics.

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